Les bons joueurs sont beaucoup plus à l’aise dans le sable que dans un mauvais rough. Ils connaissent la réaction du sable et savent travailler la balle.
Ceci pour 2 raisons :
- ils ont tapé des milliers de sorties de bunker
- ils n’ont pas l’appréhension psychologique des joueurs moyens qui considèrent trop souvent le bunker comme une punition.
Pour la petite histoire
Le British Open, la plus grande des épreuves, se déroule en 1988 au Royal Lytham, un charmant parcours pourvu de quelque 250 bunkers profonds comme des marmites.
Pendant la journée d’entraînement, le public peut admirer partout les plus grands joueurs taper les balles dans ces « marmites » et dans les positions les plus incongrues.
Ces joueurs savent qu’ils ont affaire à ce genre de coup pendant le tournoi.
Jack Niclaus, en partie d’entraînement, lance à la main 3 balles dans un bunker de green et se met à l’adresse, déjà acclamé par des centaines de spectateurs.
Il rentre sa première balle dans le trou, ce qui déclenche l’hystérie du public, puis il tape la deuxième balle et l’envoie elle aussi au fond du trou.
Le public à cet instant se met à hurler « one more, one more » ; Niclaus ramasse sa balle, la met dans sa poche et quitte le green.
Si Jack Niclaus a « enquillé » ses 2 sorties, ce n’est pas tout à fait de la chance, ni du hasard, mais parce qu’il le voulait.
La sortie en explosion
Cette technique permet d’utiliser le sable portant la balle pour éjecter cette dernière du bunker.
La balle suit alors une trajectoire haute et s’arrête assez vite sur le green.
- Ne cherchez pas à lever la balle, mais à traverser le sable de façon très franche en finissant les mains hautes
- Plus on tape avant la balle (de 2 à 5 cm), plus la résistance est forte, et moins la balle ira loin. Testez cette distance en tapant toujours avec la même force plus ou moins loin derrière la balle
- Pour une meilleure pénétration dans le sable, vous pouvez ouvrir votre stance et la face du club, mais il faut alors vous aligner à gauche de l’objectif pour rectifier