Le golfeur a besoin d’une véritable panoplie, qui lui impose une bonne organisation et une connaissance technique minimale du matériel.
Les clubs se distinguent par :
- leur longueur
- et l’ouverture de leur face
Plus le manche est long, plus l’arc de swing sera grand et plus la balle ira loin.
Plus la face est ouverte, plus la balle monte haut.
Ainsi, chaque club, du bois 1 (ou driver), le plus long avec la face la plus verticale, au sand wedge, le plus court avec la face la plus ouverte, donne à la balle une distance et une hauteur établie.
C’est la régularité du swing, la capacité du joueur à taper le même coup avec chacun de ces clubs qui permet d’établir ces normes ; 14 clubs sont admis dans le sac d’un compétiteur, mais il en existe plus :
Sommaire
Les fers
Du 1, le club le plus difficile à jouer en raison de sa longueur et de sa face très fermée, au sand wedge, on compte 11 fers.
Chaque fer porte son numéro gravé sur le talon.
La tête du club, sa partie basse, est en fer forgé, en acier, et parfois à présent en berrylium, un métal souple qui accentue certains effets sur la balle.
Les bois
On utilise surtout les bois 1, 3 et 5, mais il existe des bois 2, 4, 6 et 7 ; ce dernier étant un bois de rough joué principalement par les femmes.
Le bois 1 ou driver est utilisé au départ, la balle portée par un tee, et les bois 3 et 5 ou bois de parcours peuvent être joués sur le fairway et dans les roughs.
Traditionnellement, les bois ont une tête en bois lamelle collé, ou en persimmon massif, mais de plus en plus chez les pros comme chez les amateurs, on joue le « bois / métal » qui possède les mêmes propriétés techniques avec certaines améliorations en matière de solidité et d’efficacité.
Un club est constitué de 3 parties :
Le manche ou shaft
En acier, ou en carbone graphite, il offre un poids et une flexibilité variable selon les exigences et le swing du joueur.
Les joueurs puissants, au tempo rapide, utilisent des shafts raides.
Les joueurs de faible corpulence, au swing doux, utiliseront un manche souple.
Ces qualités sont indiquées sur les manches :
- X : extra stiff – très rigide
- S : stiff – rigide
- R : regular – normal, souple
- L : ladies – très souple
La plupart des amateurs et bon nombre de joueurs pros jouent en régular, mais parfois les pros jouent une partie de leurs clubs en regular (par exemple leur long club) et l’autre partie en stiff.
Pour choisir, il faut se fixer aux conseils de votre professeur, car il existe dans chaque catégorie de manches, des sous-catégories, et surtout, un étalement de cette souplesse sur le manche, qui est fonction du poids de la tête du club.
Le grip
En caoutchouc et liège, ou parfois en cuir, le grip permet aux mains d’avoir une bonne adhérence sur le manche.
Il est important de changer régulièrement de grip lorsqu’il n’offre plus une bonne adhérence.
La tête du club
La tête du club, ou la face, partie plane et striée qui est en contact avec la balle à l’impact.
Les rainures permettent d’accrocher la balle pour un meilleur contrôle. La face forme un angle avec le manche qu’on appelle le loft.
Plus cet angle est important, plus la balle suivra une trajectoire haute après l’impact.
Plus un club est long, plus sa face est fermée, et plus la trajectoire de la balle sera basse et longue (et plus son numéro est petit).
Par contre, plus le numéro du club est grand, plus ce dernier est court.
La face du club possède une surface plus ou moins étendue, en fonction du club : un sand wedge possède une face très large, car très ouverte, comme une pelle pour le sable.
Entre 2 séries, on trouve souvent pour le même club une surface différente : un club « facile » aura une face large, pour une frappe de balle plus facile.
Le talon est la partie arrière et basse de la tête. Il est particulièrement important sur le sand wedge, ceci pour une meilleure pénétration dans le sable.
Toutes les propriétés de la tête d’un club ont une influence directe sur le vol de la balle : si le poids de la tête (l’épaisseur du métal en témoigne) est réparti à la périphérie, il s’agit d’un club « facile » à jouer car un coup mal centré pourra être récupéré.
Par contre, si le poids de la tête est concentré près de la zone d’impact, on ne pourra se permettre d’une erreur de centrage.
Avec une telle tête, la balle aura tendance à adopter une trajectoire basse.
Par contre, un coup réussi sera optimisé en puissance, en précision, ainsi qu’au niveau de l’effet et du travail de la balle.
La portée des clubs
La longueur annoncée est celle d’un bon joueur :
Fer 1 | 190 – 200 m | Fer 8 | 120 m |
Fer 2 | 180 m | Fer 9 | 110 m |
Fer 3 | 170 m | Fer 10 | coups inférieurs à 100 m |
Fer 4 | 160 m | ||
Fer 5 | 150 m | Bois 1 | 220 – 240 m |
Fer 6 | 140 m | Bois 3 | 200 m |
Fer 7 | 130 m | Bois 5 | 170 m |
Le choix du club
En principe, chaque situation de jeu offre au moins une solution technique, mais parfois le choix est psychologique : un joueur préfère jouer ses fers ou ses bois selon la situation.
Dans le rough, pour un long coup, il vaut mieux prendre un bois qui offre une meilleure pénétration qu’un fer.
Si la balle a un mauvais lie, un contact direct avec un fer peut être préférable à celui d’un bois dont la semelle est très large.
A distance de vol identique, une balle roulera plus si elle est tapée avec un bois.
Le putter
L’indispensable pour un putter, c’est d’avoir une face plane, le but de cet outil étant de faire rouler la balle sur le green.
Choisissez un putter avec lequel vous vous sentez à l’aise et si votre position naturelle nécessite un lie spécial, il est toujours possible de le faire adapter ou d’en trouver un avec un lie correspondant.
Le grip du putter est souvent plat sur le devant, ce qui permet un placement naturel des pouces sur cette face.